Famille ESCHBACH du Neuhof
Famille ESCHBACHdu Neuhof

 

Famille Eschbach

du Neuhof

 

 

Souche ESCHBACH

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visiteurs

Oeuvres, sports et culture

 

 

La vie associative de Neuhof est née à la fin du XIXe siècle. Depuis, elle n'a cessé de se développer et de se diversifier. Elle s'est adaptée aux exi­gences de la population, à l'évolution du rythme et du cadre de vie. A côté des associations sportives et culturelles, notre faubourg abrite des sociétés d'entraide et de protection de l'environnement. Au cours de leur existence, ces regroupements ont connu bien des difficultés, mais aussi des réussites. S'adressant à des personnes de tout âge, nos associations jouent un rôle efficace dans le maintien d'une unité sociale. Le bénévolat est l'élément moteur du fonctionnement des associations. Grâce à son dynamisme et ses aides précieuses, il contribue à enrayer le cloisonnement social. Animer, aider et protéger notre faubourg et ses habitants, voilà de nobles objectifs que les membres de nos différentes associations atteignent avec succès.

La Conférence Saint-Vincent-de-Paul

L'une des plus anciennes sociétés catholiques de Neuhof est une oeuvre charitable : la conférence Saint-Vincent-de-Paul, fondée le 30 janvier 1890 sous l'impulsion du chanoine Laurent Lux, alors curé de la paroisse Saint-Ignace. Cette fondation donna enfin de l'espoir aux plus démunis. Le chanoine Lux mentionne d'ailleurs au procès-verbal de l'assemblée constituante de cette société de bienfaisance : "Enfin l'aide sera apportée aux pauvres, que Dieu bénisse cette initiative." A cette époque, la présidence est con­fiée à M. Ritti.

 

Aussitôt constituée, la conférence se met au travail pour aider moralement et matériellement des personnes en difficulté. Elle distribue du pain, de la viande, des pommes de terre, des vêtements pour la communion des enfants, des combustibles, des colis de Noël. C'est elle aussi qui participe à la mise en place de la soupe des pauvres en 1902.

 

A la veille de la Première Guerre mondiale, la conférence Saint-Vincent-de-Paul attire l'attention des Strasbourgeois, des membres des autres conférences Saint-Vincent-de-Paul et des oeuvres charitables sur la situation misérable de la paroisse de Neuhof depuis la création du Stockfeld. A cette époque, entre 400 et 500 familles y habitent dans la misère et ont besoin d'assistance. Même le Vieux-Neuhof souffre de la pauvreté, car bon nombre de ceux qui n'ont pas trouvé de place au Stockfeld s'y sont installés. La conférence avait épuisé toutes ses ressources pour leur venir en aide. Aussi décide-t-elle de rassembler les fonds nécessaires en vendant des billets de loterie. L'activité de la conférence ne se limite cependant pas aux personnes démunies. Elle soutient aussi les sœurs garde-malades installées à Neuhof en 1932.

Eclate alors la Deuxième Guerre mondiale, la population de Neuhof est évacuée et l'annexant nazi interdit toute activité à caractère religieux. La conférence cesse ses actions. Ce n'est que le 7 mars 1960 qu'une nouvelle équipe voit à nouveau le jour. La présidence est alors confiée à Paul Wucher. Outre les aides matérielles apportées aux démunis, les membres bénévoles de cette nouvelle équipe prennent en charge les cas sociaux et s'occupent du bien-être moral des malades et des personnes âgées. Chaque année, la conférence organise au foyer Saint-Ignace une fête de Noël et une fête de Pâques pour les personnes âgées de la paroisse. Elle distribue aussi une centaine de colis de Noël aux paroissiens se retrouvant dans des centres spécialisés et des maisons de retraite, ainsi qu'aux personnes et familles démunies.

 

Toutes ces actions sont menées en respectant la volonté de chacun. Les présidents de cette conférence — MM. Ritti et Uthard (1890-1939), Paul Wucher (1960-1974 et 1982-1988), Alfred Buchecker (1974-1982) — veillèrent à ce que la devise de saint Vincent de Paul — aimer, partager, servir — soit toujours au coeur de l'action de l'association. Dès 1988, Gérard Ulrich reprend le flambeau pour perpétuer cette noble mission.

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Sociétés Catholiques au Foyer-Club

En 1894, le chanoine Laurent Lux et le vicaire Meyer fondent le Cercle d'hommes catholiques ou Männerverein. Ce cercle comprend jusqu'en 1903 une section de chant dirigée par M. Uthard, année durant laquelle elle rejoint la chorale paroissiale. Même une section de théâtre, dirigée pendant de longues années par Joseph Schoettel, y évolue. Puis sous l'impulsion du chanoine Alphonse Lux, curé à Neuhof de 1902 à 1931, d'autres sociétés se créent : le Cercle des jeunes filles en 1903, le Cercle catholique de jeunes gens ou Katholischer Jünglingsverein et le Cercle de femmes en 1904.

Sous la direction de l'abbé Foessel, le Cercle catholique de jeunes gens devient rapidement l'une des sociétés les plus importantes de Basse-Alsace. Sa section de gymnastique, dirigée par M. Depret, excelle en obtenant le 1er prix à Saverne en 1906, à Graffenstaden en 1907, à Mulhouse en 1908, à Koenigshoffen en 1909. La direction de la sec¬tion de théâtre incombe à l'abbé Foesser lui-même. Cette section enchante le public par des représentations comme "Venantius", "Thomas Morus" ou encore "Die Unterirdischen Mühlen".

L'abbé Foessel est aussi à l'origine de la création d'une Vereinssparkasse, d'une Militär-Unterstützungskasse, d'une bibliothèque (Vereinsbibliothek) et organise des cours de français. En 1910, il est remplacé par l'abbé Clur auquel le cercle doit l'acquisition d'un deuxième cheval d'arçons. En novembre 1911, l'abbé Diebold prend le relais et fonde un club de discussions. Quelques années plus tard, l'abbé Vogel réorganise la section de gymnastique.

 

Après la Première Guerre mondiale, le Cercle catholique de jeunes gens est dirigé par l'abbé Antoine Gébus. Sa section de gymnastique reprend ses activités avec M. Heim, puis en 1920 elle est dirigée par Joseph Ziel. Sous ses auspices, elle obtient le prix d'excellence aux concours de l'Avant-garde du Rhin à Saverne en 1922, à Sélestat en 1923, à Haguenau en 1925. Sa section de clairons, créée avant la Grande Guerre, est transformée en fanfare. Cette dernière obtient de remarquables résultats à Strasbourg en 1921, à Obernai en 1922, à Sélestat et Graffenstaden en 1923, à Molsheim en 1928. Quant à sa section de théâtre, elle donne à nouveau des représentations, notamment "D'r Amerikaner", "Der standhafte Prinz", "Die eiserne Maske", "Ave Maria", "Freis¬chutz", accueillies avec succès par les spectateurs.

En 1920, Georges Maechler prend la présidence du Cercle catholique de jeunes gens assurée pendant quelques temps par le caissier Charles Humm. Puis en 1922, c'est au tour d'Alfred Maier d'assurer l'avenir de la société. L'abbé Huschard succède à l'abbé Antoine Gebus au poste de directeur et redresse le Kommunionsbunde. Dès 1925 c'est l'abbé Robert Kieny qui dirige le cercle. Il crée un cercle d'études pour de jeunes membres, une section orchestre dirigée au départ par M. Niclaus et une Vereinsältestensektion qui organise régulièrement des sorties.

 

Après le concours de Haguenau en 1925, Marcel Friess prend la direction de la section de gymnastique qui obtient un prix d'excellence à Graffenstaden en 1927 et à Molsheim en 1928. Outre les activités sportives et culturelles, le Cercle catholique de jeunes gens participe aux processions. En 1928, François Brokmann remplace Alfred Maier au poste de président.

 

 

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