Famille ESCHBACH du Neuhof
Famille ESCHBACHdu Neuhof

 

Famille Eschbach

du Neuhof

 

 

Souche ESCHBACH

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Les établissements communautaires

 

 

 

Neuhof est vraisemblablement le faubourg strasbourgeois présentant la plus importante concentration d'établissements éducatifs spécialisés. La première implantation date du début du XIX(' siècle et accueille de pauvres orphelins. Ensuite au début du XXe siècle sont aménagés un hôpital orthopédique chirurgical et un centre pour déficients auditifs, appelé autrefois "les sourds-muets".

 

A partir des années 1960 d'autres fondations voient le jour : notamment des centres pour déficients-visuels, pour handicapés moteurs ou mentaux ou encore polyhandicapés, des foyers d'accueil, d'aide à l'insertion professionnelle, un hôpital du jour, des résidences... Ces institutions offrent des prises en charge et des prestations très diverses, mais ont toutes un point commun : offrir un cadre sécurisant et soulager les problèmes physiques et psychologiques des personnes en difficulté afin que leur vie quotidienne se remplisse d'espoir.

 

"Le Neuhof"

En 1825, sept bourgeois protestants de Strasbourg fondent "Le Neuhof" pour accueillir de pauvres orphelins. Mais ce n'est qu'en 1853 que cet établissement éducatif spécialisé, le plus ancien de notre faubourg, est reconnu d'utilité publique. Au départ, le conseil d'administration s'est particulièrement consacré à l'éducation, l'instruction et la formation professionnelle de ces enfants. Le financement de l'oeuvre est alors assuré par de nombreux dons et souscriptions de particuliers, de paroisses et de communes.

Cependant, la diminution au cours des années du nombre d'enfants orphelins ou abandonnés et l'évolution de la pédagogie ont conduit la maison à prendre en charge des enfants et des jeunes de milieux défavorisés, ou de familles ayant des difficultés à assurer, pour des raisons diverses, leur rôle éducatif. L'ancien "Neuhof" devient alors "l'Etablissement protestant pour enfants" que les jeunes appellent "le foyer".

 

Le foyer est situé au centre de l'ancien quartier de Neuhof dans une propriété de quatre hectares. Il occupe deux bâtiments. L'édifice principal abrite trois secteurs de vie, l'administration et la cuisine. La deuxième construction comprend la buanderie-lin­gerie, une salle de sport, une salle de réunion, une bibliothèque, un atelier d'entretien, un logement de service et un logement dis­ponible pour les jeunes. "Le Neuhof" loue aussi trois apparte­ments en ville, et quelques studios, où loge l'équivalent d'un groupe qui est sous la responsabilité d'une équipe d'éducateurs du foyer.

L'établissement peut prendre en charge jusqu'à 83 jeunes. Recueillis par la Direction départementale des services sociaux et sanitaires, ces garçons et filles ont entre 5 et 17 ans et proviennent en grande majorité de la Communauté urbaine de Strasbourg et de ses environs. Ils sont pris en charge le temps nécessaire à la famille pour passer une étape difficile mais, si la situation demeure, ils peuvent aussi être accueillis jusqu'à l'âge de 18 ans. Dans certains cas, ils peuvent même bénéficier d'une prolonga­tion du séjour.

La vie dans ce foyer est celle de l'internat. La formation sco­laire et professionnelle ainsi que les loisirs de ces jeunes s'effec­tuent en dehors de l'établissement, ainsi que cela se passerait s'ils vivaient en famille. Il en est de même pour les soins et les rééducations. Le foyer leur offre un cadre de vie stable et sécurisant, un soutien éducatif et pédagogique, une occasion de développer les capacités personnelles et de progresser vers l'autonomie, une aide leur permettant de se situer par rapport à la réalité familiale. Une attention particulière est apportée au lien de l'enfant ou du jeune avec sa famille. Toute une équipe — un directeur, un économe, une secrétaire, un chef de service éducatif, des éducateurs spécialisés, des moniteurs éducateurs, une infirmière, un psychologue, un psychiatre, une maîtresse de maison, du personnel de cuisine, de lingerie-buanderie et d'entretien — se dévoue chaque jour pour le bien-être de ces jeunes.

L'hôpital orthopédique Stéphanie

A la veille de la Première Guerre mondiale débuta la construc­tion d'un hospice destiné à accueillir, à soigner et à éduquer des enfants infirmes. Depuis, cet hospice a fait son chemin et est devenu un hôpital orthopédique dont la renommée s'étend au-delà de nos frontières. Situé à l'angle formé par la route de la Lisière et la rue Stéphanie, nos anciens l'appelaient le Krüppelheim ou Stephanienheim. Les acteurs de son histoire sont un exemple de volonté et d'humanité.

Au début du XXe siècle, la prise en charge des enfants infirmes devient une nécessité. En 1909, sur 2 500 infirmes de moins de 15 ans recensés en Alsace-Lorraine, plus de 1 000 nécessitent une hospitalisation. Au vu de ce rapport, les médecins strasbourgeois décident de sensibiliser l'opinion publique sur ce qu'on appelle alors la Krüppelnot. Le Dr Lange lance même l'idée de construire un hôpital spécialisé pour enrayer la misère de ces enfants.

Mais comment financer ce projet ? C'est là qu'intervient la comtesse Stéphanie von Wedel, épouse du Statthalter impérial de l'Alsace-Lorraine. Elle se charge de collecter une grande par­tie des fonds nécessaires. La comtesse rend la cause des jeunes infirmes populaire en organisant et patronnant des fêtes de la fleur dans tout le pays. Elle fournit d'ailleurs elle-même les fleurs. Ces fêtes de charité rapportent la considérable somme de 320 000 marks.

 

Puis, en 1911, le professeur Lange demande au Statthalter de favoriser la création d'une assistance pour les jeunes infirmes. C'est ainsi que se constitue en janvier 1912 la Société de secours orthopédique pour les enfants infirmes d'Alsace-Lorraine. Cette société, qui se compose de particuliers et de collectivités locales, notamment de la plupart des communes de nos trois départe­ments, va superviser la construction de l'hospice. Immédiate­ment, elle charge les architectes de l'hôpital, Bonatz et Marquart, de dresser les plans.

 

 

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