Famille Eschbach
du Neuhof
Souche ESCHBACH
de
Wingersheim
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15 Avril 2014
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Jean Louis Eschbach
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Introduction
A l'occasion du Centenaire de l'église «St. Ignace » qui a été fêté en l'année 1950, il était intéressant et utile aux paroissiens de connaître l'histoire de leur église. Le récit d'Auguste Terisse qui va suivre donnera à chacun une idée de la grandeur de l'œuvre accomplie par nos aïeux, guidés par des prêtres et personnalités éminents.
La suite chronologique de la construction, de l'embellissement et de la modernisation de l'édifice est entrecoupée par des annotations concernant des personnalités connues qui intéresseront également le lecteur.
Prenons maintenant les documents jaunis par les années et déchiffrons, souvent à l'aide de la loupe, les écritures si variées et contournées, et devinons les signatures majestueuses des intellectuels et des paraphes simples et griffonnés de nos ancêtres.
Historique
a)La Chapelle des Jésuites
En l'année 1681, après la capitulation de Strasbourg, Louis XIV a autorisé les Jésuites à s'établir dans cette ville. Le Roi Soleil leur fit cadeau du «Bruderhof» dans la rue des Frères. Les Jésuites s'établirent ensuite dans le domaine des Zeyssolf à la Robertsau. Leur université, jusqu'à présent installée à Molsheim, fut transférée à Strasbourg en 1702. Par un édit signé de Louvois, ministre de Louis XIV, ils furent exemptés de tout paiement d'impôts et de taxes.
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En 1699 les Jésuites arrivèrent à Neuhof qui devint leur propriété par un contrat d'achat du 23 mars 1699. Ils s'installèrent au bord de la forêt, travaillèrent les terres et les champs environnants appelés "Jesuitenfeld". Ils construisirent une ferme et une première chapelle dans laquelle un père disait la messe tous les jours et y donnait l'instruction religieuse. Leurs domestiques et journaliers habitaient de petites maisons aux alentours de la chapelle (emplacement entre l'orphelinat protestant et la poste et dans la "Hintergasse"). Parmi les premières familles nous trouvons les noms de Amann, Klein, Hornecker et Schneider.
b) L'ancienne église
En février 1763, Loua XV, influencé par Mme de Pompadour et Choiseul, son ministre, signa le décret de dissolution de la Compagnie de Jésus en France. Toutefois sous la protection du Cardinal de Rohan, les Jésuites continuèrent à travailler et à enseigner à Neuhof, mais ils abandonnèrent l'habit et le nom.
Plus tard, en 1773, les Jésuites furent chassés du pays et un propriétaire nommé Burgraf achetait le terrain des Jésuites et la chapelle.
Cette église n'avait qu'un seul mur en pierre, celui du côté de la rue, les deux pignons et le côté du jardin étaient en bois, de même les encadrements des fenêtres. L'allée au milieu de l'église était carrelée.
La deuxième église fut bientôt trop petite par suite de l'accroissement de la population de Neuhof (1.300 à 1.400 âmes catholiques) et dès 1829 la ville de Strasbourg, à la suite de démarches de la population de Neuhof, envisagea la construction d'une grande église. Elle vota le crédit de 10.000 frs pour la construction, et 3.000 frs pour l'achat d'un terrain. Mais le projet dormait dans les dossiers. Après les journées de juillet 1830 (les trois glorieuses) cet argent fut dépensé pour l'organisation de la Garde Nationale à Strasbourg.
c) L'église St-Ignace actuelle - Installation de M. le Curé SIFFRID
Ce prêtre, homme intelligent et énergique, administra la paroisse jusqu'au 18 Mai 1864. C'est lui qui fit construire l'église actuelle.
Mais cette nouvelle église ne s"est pas faite toute seule mais a été l'objet d'une lutte contre les autorités civiles.
Suivons dans le registre des délibérations du conseil de fabrique les différentes phases de cette «lutte» dans laquelle les fidèles catholiques ont eu gain de cause.