Famille ESCHBACH du Neuhof
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Damien Eschbach

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Portrait: Autiste peintre

A 34 ans, ce Belfortain au talent reconnu expose ses oeuvres au Restaurant « Le Molière ». Il ne manque pas d’imagination pour peindre avec grandeur et magnificence les villes qu’il aime. Portrait de cet autiste-peintre, avant tout artiste.

Ce visage ne vous est pas sûrement pas inconnu. Avec ses petites lunettes, son écharpe et son béret, Damien Eschbach a déjà participé à plusieurs magazines télévisés comme l'émission 7à8 sur TF1, le journal de 20 heures de France 2et dernièrement Zone interdite sur M6 lors d'une émission consacrée à « L'autisme, le scandale des enfants oubliés ».

 

« Ces passages à la télévision permettent de faire passer un message, de dire que cela existe » expliquent Brigitte et Denis, ses parents. Damien est un autiste dit « de haut niveau ». « Il y a deux catégories, explique son père, les autistes profonds et ceux qui font preuve d'un talent assez inhabituel » comme Damien et il suffit de contempler ses œuvres pour s'en apercevoir. Montbéliard, Strasbourg, Luxeuil, Mulhouse, Leonberg et bien sûr Belfort, il aime à peindre la ville.

 

« Même la ville la moins belle, il la trouvera bien quelque part » souligne sa mère. Illustration avec Ajaccio où la famille a passé quelques jours : « Ajaccio n'avait guère enchanté ni ma mère ni ma sur au premier abord raconte Damien. Eh bien moi, j'ai tout de suite deviné que c'était une belle ville. Ajaccio n'offre pas tout de suite ses splendeurs au premier regard. Vue depuis le port d'accord, l'opulence ne s'offre pas, mais il faut se donner la peine de s'enfoncer pour arriver dans cette belle voie triomphale ornée de deux belles statues, celle du premier consul et celle de Bonaparte ».

 

Damien vous raconterait des heures durant avec minutie, passion et vérité, l'histoire et l'architecture des villes qu'il aime. Dessinateur plutôt que coloriste, il fait preuve d'une imagination débordante lorsqu'il dessine et invente ses villes qu'il appelle imaginaires.

 

« Dans son style, le graphisme apparaît nettement et n'est pas absorbé par la couleur, c'est le trait et quelques couleurs qui donnent de la force » analyse Denis. « Eviter la couleur inutile, voilà la patte de Damien. »

 

S'il n'est pas facile de résumer 34 années d'existence. Depuis l'âge de deux ans, il vit de dessins et d'architecture. En s'investissant dans la vie artistique de Belfort (il participe notamment au cours de l'école Jacot), il s'est beaucoup ouvert aux autres. Cette passion, c'est tout pour lui.

 

Sans aucun doute, la Citée du Lion reste pour Damien Eschbach, une grande source d'inspiration. « J'aime flâner au fil des rues belfortaines pour détailler par-ci et par là des trésors d'architecture, de ces témoignages de différentes époques, qui à leur manières ont façonné son visage et sa cohérence » confie t'il.

L'Hôtel de ville, la rue des nouvelles, le marché aux puces, la place d'armes, le square Lechten ou encore le jardin médiéval….

 

Autant de lieux qui se laissent peindre à l'aquarelle : « A Belfort, il y a l'embarras du choix ! Il ne faut évidemment pas manquer de commencer la visite par les vieux quartiers pour découvrir l'architecture de Vauban. Il y a aussi les beaux quartiers, la quartier Carnot marqué par l'influence Haussmanniène ou encore les immeubles du XVIIIème siècle ».

« Belfort au fil des rues », c'est d'ailleurs le titre du livre, édité par la Ville de Belfort, qui recueille plus de 70 acquarelles. Certaines d'entre-elles, sont à retrouver à l'exposition au Restaurant « Le Molière », rue de l'étuve sans plus attendre.

 

 

Article paru dans le « Magazine de la Ville de Belfort ».

 

 

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